lundi 26 septembre 2016

Ce qui rend le cinéma grandiose.

Qu’est-ce qui rend un film incroyable? 
Les acteurs/trices? La qualité de l’image? Les effets sonores? Tout ça mélanger? Vous avez raison. Tous ces éléments font en sorte qu’un film peut être bien fait, mais ce n’est pas tout. Il y a des éléments moins connu du cinéma qui ont un grand impact dans le film : les prises de vue, le cadre, le plan de la scène où même le mouvement de la caméra. Je vais vous faire un exemple avec un film; je vais vous ressortir dix techniques cinématographiques qui ont été utilisées dans cette œuvre et l’ont rendu meilleur.


Kill Bill (Tuer Bill)
Le film que j’ai choisi pour vous démontrer ces aspects cachés du tournage est Kill Bill, Tuer Bill en français. 

Réalisé par Quentin Tarantino, Kill Bill est un film d’action américain séparé en deux volets à cause de sa durée de 4 heures (sorti en 2003 et 2004). 
Résumé
Une organisation secrète nommée Les Vipères Assassines débarque lors d’un mariage et tire sur tout ce qui bouge (façons de dire qu’ils tirent sur tout le monde). La Mariée, qui est enceinte, survit, mais sombre dans un coma qui durera quatre ans. Lors de son réveil, elle n’a qu’un seul but : se VENGER et tuer leur chef BILL. Ancienne membre elle-même des Vipères Assassines, elle se remémore ses assaillants, les traques et les tues, les uns après les autres, sans pitié pour en arriver finalement au boss de l’organisation.


Techniques utilisées
Voici maintenant dix techniques cinématographiques frappantes qui ont été utilisées :

  1. Gros Plan (1 min. 30) : Le gros plan est fixé sur le visage très endommagé (quand je dis «très» c’est raisonnable) d’une femme étendue par terre. Une personne s’approche d’elle et lui nettoie un peu le visage avec une serviette le gros plan est toujours fixé sur cette femme et grâce à ce plan de la caméra, le réalisateur nous permet de voir le nom inscrit sur ce bout de tissu et ainsi savoir que ce nom sera important. C’est : «Bill».
  2. Plan d’ensemble (16 min. 35) : Un désert, quoi de plus isolé et perdu comme emplacement. Le shérif se rend au lieu du crime qui, comme le plan d’ensemble nous permet de voir, est situé en plein désert. C’est à ça que sert cette technique; nous montrer un vaste paysage pour nous permettre de nous imaginer où l’action aura lieu, ou où elle a été. Sans ce plan, nous n’aurions pas su où l’attaque s’est déroulée. 
  3. Split Screen (20 min) : Alors que la femme blessée est inconsciente sur son lit d’hôpital, l’écran se sépare en deux. C’est ce que nous appelons «Split Screen». D’un côté (gauche) nous apercevons l’être dans le coma et de l’autre (droite), une nouvelle actrice qui fait son apparition en sifflant avec un but bien précis. L’effet de split screen ici présent nous montre le contraste que c’est deux personnes ont (immobile/active) et la vulnérabilité que la femme à dans le coma face à l’autre.
  4. Champ-contre-champ (23 min) : Alors que la femme, plein d’ambition, s’apprête à faire ce qu’elle était venue faire dans la chambre d’hôpital, elle à un appel de son chef qui lui donne un autre ordre. La conversation se fait avec une alternance constante de caméra. Ça commence avec la femme qui dit une réplique ensuite nous sommes transportés à l’autre bout du fil qui dit une phrase à son tour et changement de caméra. C’est ce qu’on appelle un champ-contre-champ.
  5. Panorama circulaire (25 min, 16) : Dans cette scène, nous revenons quatre ans plus tard, lorsque la Mariée se réveil de son coma. Pour nous montrer l’endroit où elle se trouve, le réalisateur a fait faire un panorama circulaire. Nous pouvons alors apercevoir qu’elle n’est pas seule dans cette pièce, mais qu’elle est dans un des nombreux lits portants toute une personne dans le coma.
  6. Plongé (41 min. 03) : O-Ren, petite fille qui vient de voir ses parents se faire tués jure de se venger. À onze ans, elle obtient ce qu’elle veut. Elle plante un katana dans le corps de l’homme qui à tué ses parents et la technique de plongé ici nous montre la faiblesse de cet homme face à la jeune fille. En plus que celle-ci en par-dessus lui, la vue en plongé renforce la puissance de la fille ainsi que la vulnérabilité de l’homme.
  7. Vue subjective (56 min. 30) : Black Mamba, la Mariée, se rend à Okinawa, ville au Japon, pour demander à un célèbre forgeron d’avoir un de ses fameux katana. Celui-ci étant retraité accepte quand même malgré son rejet pour refabriquer quelconque arme meurtrière. Alors vient la vue subjective. Nous sommes face à ce forgeron, à la place de la Mariée, qui a fini de forger le katana et le décrit comme étant le meilleur qu’il ait jamais fait. Il nous le présente dans toute sa splendeur. La vue subjective nous permet de voir par les yeux de l’acteur(trice).
  8. Plan Séquence (1 h 11 min 45) : La Mariée est maintenant rendue dans le repaire d’O-Ren, sa cible. Elle se rend aux toilettes et le plan séquence commence ici. Qu’est-ce qu’un plan séquence? C’est lorsque la caméra tourne sans coupure pendant au moins 60 secondes. Dans celle-ci nous voyons la femme se rendre aux toilettes puis, la caméra sort des cabines pour suivre deux employés se rendant dans la salle de réunion de l’assassine toujours sans arrêt, elle suit maintenant l’une des gardes du corps de celle-ci qui se rend aux toilettes et là, la Mariée l’utilise pour son attaque. Bref, le plan séquence est toujours impressionnant, car ce moment a été tourné sans montage pendant 60 secondes et la caméra en mouvement.
  9. Très gros plan (1 h 18 min) : Le très gros plan est utilisé pour avoir une très grosse image de quelque chose comme cela le dit. Par exemple, dans cet extrait le très gros plan est centré sur l’arme que la garde du corps manie. C’est une grosse chaîne en métal fini par un boulet plein de pique. Le très gros plan VEUT nous montrer à quel point cette arme est puissante et imposante.
  10. Contre-Plongé ( 1 h 29 min 10) : La contre-plongée, l’inverse de la plongée, ce qui veut dire que cette méthode veut montrer la puissance que dégage quelqu’un. Dans cette scène, Black Mamba vient de finir le carnage. Elle a tué ou blessé gravement (démembré en fait) les soldats d’O-Ren et se tient debout sure une poutre de l’étage. La contre-plongée met en valeur cette puissance qu’elle dégage.


Appréciation
J’ai entendu parler de ce film dans mon cours d’Esthétique du cinéma et il m’a intéressé. Note professeur nous a ensuite dit qu’il fallait faire un travail sur un film qu’on a vu en cours, j’ai tout de suite pensé à celui-là. Lorsque j’ai vu la pochette, je n’étais plus très sûr de mon choix. Pourquoi? Je ne sais pas, il me semblait vieux et donc inintéressant, mais je me suis rappelé que nous avons écouté des films burlesques des tout premiers temps (sans paroles, en noir et blanc). Alors je me suis dit «Let’s go. Le pire qui peut m’arriver c’est que je ne l’aime pas.» Et, je l’ai adoré. Pour commencer, les films d’action sont mes favoris et â va bien parce qu’il n’y a pas 20 minutes d’écarts entre deux scènes d’actions ce qui m’a gardé captiver tout le long. Ensuite, je suis peut-être weird, mais je trouvais cela vraiment drôle les scènes où il y avait des démembrements, le coup était épique et je crois que le fait que l’éjaculation de sang trop exagérer c’est ce qui me faisait rire. Pour finir, j’ai vraiment hâte de voir le deuxième volet, car il te laisse sur un suspense à la fin. 

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